Le contenu de la réforme des retraites sera dévoilé au fur et à mesure des réunions de concertation avec les organisations syndicales et patronales, et des débats parlementaires.

Les pistes connues sont les suivantes :


La présentation du texte de la réforme interviendra le 10 janvier 2023.


Si le texte est bien adopté à l'été 2023, comme l’espère l'exécutif, les personnes nées entre le 1er juillet et le 1er décembre 1961 seront les premières affectées par le report de l'âge légal de départ en retraite. 

Concrètement, pour relever progressivement l'âge de départ en retraite, l'exécutif souhaite augmenter la durée minimale de travail de 4 mois par an, ce dispositif permettra d'atteindre l'âge symbolique de 64 ans en 2027, puis 65 ans en 2031.

Il semble toujours difficile de réformer les retraites en France particulièrement lorsque l’on compare l’ampleur et la portée de certaines réformes adoptées au cours des dernières décennies dans d’autres pays européens, tels que l’Italie, la Suède et l’Allemagne.

La France a néanmoins connu pas moins de cinq réformes depuis 1993.

Cette réforme à venir est beaucoup moins ambitieuse que la précédente définitivement abandonnée pour cause de crise sanitaire : il s’agit d’une simple réforme paramétrique avec comme mesure principale le report de l’âge d’ouverture des droits à retraite. 

Cette réforme est également censée créer des incitations à la création d’emplois pour les seniors et à leur maintien dans l’emploi.

Enjeux démographiques, équilibre budgétaire, espérance de vie plus élevée... telles sont les principales raisons qui conduisent le gouvernement à réformer les retraites.
Pour préparer les esprits, le gouvernement multiplie les entretiens à la presse et les réunions de travail à Matignon. Mais les annonces de la Première ministre en janvier semblent connues d’avance et l’on attend peu de surprises.

Malgré le report de l’annonce du contenu de la réforme initialement prévue le 15 décembre, le gouvernement veut aller vite : un projet de loi en janvier, un vote au printemps, une entrée en vigueur à l'été 2023. Une urgence justifiée par l'exécutif par le retour durable de déficits massifs, qui dépasseraient 12 milliards en 2027.